En 1995, le bals Sindé est né ! lorsque Sindé découvre le graffiti de Paris et sa banlieue, les anciens avaient tous leurs tags et lui donnent envie de se lancer dans l'aventure, scotché par les BBC, Jay One et toute la old school. Sindé qui aujourd'hui se définit comme artiste peintre est aussi influencé par la BD, Enki Bilal, Moebius et une place particulière pour Gotlieb pour son trait et son humour. Et côté peinture, c'est Marc Chagall qui l'étonne et le surprend depuis toujours... Gamin, il collectionnait les cartes postales de ses oeuvres, fasciné par son univers abstrait.
 

Aujourd'hui,  avec une maturité plus affirmée et plus décomplexée aussi, il ouvre son imaginaire et dessine des B.boys, des personnages, des créatures aux formes abstraites qu'il met en scène joyeusement, des tableaux où coexistent la BD et le graff free style. Ses oeuvres racontent des histoires, ses histoires, avec toujours un clin d'oeil au Hip Hop, au graff, à l'enfance poétique et revisitée. 

Côté outils, il utilise la spray mais aussi tous types de marqueurs, avec un faible pour le posca. Et côté supports, à ses débuts, il aime les murs, tous les murs  et puis il découvre le skateboard, le vinyle, le carton et enfin la toile.

Quant à la couleur, on remarque immédiatement la présence du rouge dans son oeuvre, tous types de rouges mais il aime orchestrer des couleurs qui ne sont pas censées s'inscrire et se mêler sur un même support.

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Côté avenir il fomente des projets avec le vitrail, un support puissant et lumineux mais a aussi l'intention de donner du volume à ses B.boys et continuer encore et toujours son travail abstrait .